Keleana l'Assassineuse #1 (Sarah J.Maas)

Résumé :

Le royaume d'Adarlan, d'où toute magie a été bannie, est gouverné d'une main ferme par un roi tyrannique. Keleana, membre de la secte des assassins et opposée au pouvoir du roi, est emprisonnéee dans les mines de sel d'Endovier depuis plus d'un an. Pour gagner sa liberté, Keleana doit représenter le prince Dorian dans un tournoi, à mort dont l'unique survivant devra servir le roi pendant 4 ans, Mais les concurrents, l'un après l'autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. 

Note :

4/5

Avis :

Tout d'abord, je n'ai pas l'habitude de lire des livres de fantasy, plus souvent du fantastique, mais je n'ai absolument pas été déçue par l'univers de Sarah J.Mass, au contraire même, énormément étonnée. Le mélange intrigue/cour/meurtre/femme badass est génial, certain aspect m'ont fait penser à La sélection et à Hunger games, des petits détails qui ne gênent pas la qualité du récit et le bonheur de tourner les pages pour en savoir plus, toujours plus. Keleana est tout simplement passionnante, le genre de personnage qui n'a pas froid aux yeux, le genre de personnage pour lequel on met l'étiquette "héros" sans hésiter, une femme qui pourrait représenter la force du sexe féminin à elle seule. J'ai apprécié nos deux personnages masculins, Dorian, le prince héritier qui à des valeurs et qui les respecte et qui, surtout n'abuse pas de son rang. On découvre également Chaol, chef de la garde, que j'ai encore plus apprécié que Dorian, il est valeureux et respecte Keleana que ça soit en tant que femme ou en tant qu'assassin. C'est agréable de ne pas tomber sur des personnages machos exaspérants. Je suis fan, j'adore!

La nouvelle : (qui se situe juste avant le tome 1)

Je n'ai pas trouvé la nouvelle très utile à la compréhension de l'histoire, elle n'apporte rien de plus pour comprendre la situation du début du tome, en bref, pour moi elle ne sert pas à grand chose, bien qu'elle soit sympa à lire.


La Martinière J.Fiction 
16€

Extrait :

« À propos, je m’appelle Dorian, pas Votre Altesse, poursuivit le prince.

– Très bien.

– Alors dites-le.

– Quoi ?

– Mon nom. Dites : Très bien, Dorian. »

Elle leva les yeux au ciel.

« Si tel est le bon plaisir de Votre Magnanime Sainteté, je l’appellerai par Son prénom, dit-elle.

– Votre Magnanime Sainteté ? À la bonne heure ! »